29 mai 2006
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COMMENT FAIRE AUTREMENT, DANS CETTE ACTUALITE , QUE DE POUSSER "UN COUP DE GUEULE" ?
Selon les médias, l'actualité serait dominée par l'affaire Clearstream ! Les politiques, de droite comme de gauche, jouent tous le même jeu. Or que relève le scandale Clearstream? Rien ! Seulement qu'à droite, on est prêt à tout pour écraser son rival et, qu'à gauche , on se réjouit de cette bataille de chiffonniers sur fond de "secrets d'Etat" et de magouilles financières. Belle nouvelle ! Qui ne savait pas que Villepin et Sarkozy, qui chassent sur les mêmes terres , sont prêts à se tuer mutuellement ? Qui ne savait pas que les ténors du PS aimeraient bien que le seul rejet de la droite leur permette, sans avoir à se remettre en cause, de revenir au gouvernement?
Certes, le système est pourri. Faut-il en déduire que les institutions de la Veme République sont obsolètes ? C'est un débat. Il n'est pas essentiel. Ce qui gangrène le système c'est que , malgré les alternances politiques, c'est toujours le libéralisme qui est gagnant.
Ce n'est ni l'affaire Clearstream ni l'avènement d'une nouvelle Constitution qui préoccupe le peuple. C'est sa vie quotidienne. Aussi, il reste un spectateur à la fois désabusé, déçu et sévère de ce manège politico-médiatique.
Pendant que les politiques se chamaillent hors sol, le peuple souffre, comme en témoigne une récente étude de l'INSEE, montrant que, contrairement aux idées reçues, la France n'est pas le pays d'Europe où les salaires sont les plus importants ni le temps de travail le plus élevé, loin s'en faut. Cette souffrance, le peuple l'exprime en silence, pour l'instant. Mais, dans un an, il aura à nouveau l'occasion de dire ce qu'il pense dans les urnes, comme il l'a fait le 29 mai 2005 lors du référendum sur la "constitution européenne".
Et soyez -en sûrs, à cette occasion, le peuple ne se contentera pas de belles paroles, comme il l'a une fois de plus montré récemment , en obligeant le gouvernement à retirer le CPE, après avoir affiché sa détermination et son soutien sans faille au combat des organisations syndicales étudiantes et salariées. Il ne se déplacera aux urnes que s'il est convaincu que ses attentes seront enfin prises en compte.
A gauche, seul un candidatqui, dès aujourd'hui, saurait remettre le social au coeur de son projet, pourra espérer porter ses espoirs.
Publié par André Baup Mairie-Albi
Selon les médias, l'actualité serait dominée par l'affaire Clearstream ! Les politiques, de droite comme de gauche, jouent tous le même jeu. Or que relève le scandale Clearstream? Rien ! Seulement qu'à droite, on est prêt à tout pour écraser son rival et, qu'à gauche , on se réjouit de cette bataille de chiffonniers sur fond de "secrets d'Etat" et de magouilles financières. Belle nouvelle ! Qui ne savait pas que Villepin et Sarkozy, qui chassent sur les mêmes terres , sont prêts à se tuer mutuellement ? Qui ne savait pas que les ténors du PS aimeraient bien que le seul rejet de la droite leur permette, sans avoir à se remettre en cause, de revenir au gouvernement?
Certes, le système est pourri. Faut-il en déduire que les institutions de la Veme République sont obsolètes ? C'est un débat. Il n'est pas essentiel. Ce qui gangrène le système c'est que , malgré les alternances politiques, c'est toujours le libéralisme qui est gagnant.
Ce n'est ni l'affaire Clearstream ni l'avènement d'une nouvelle Constitution qui préoccupe le peuple. C'est sa vie quotidienne. Aussi, il reste un spectateur à la fois désabusé, déçu et sévère de ce manège politico-médiatique.
Pendant que les politiques se chamaillent hors sol, le peuple souffre, comme en témoigne une récente étude de l'INSEE, montrant que, contrairement aux idées reçues, la France n'est pas le pays d'Europe où les salaires sont les plus importants ni le temps de travail le plus élevé, loin s'en faut. Cette souffrance, le peuple l'exprime en silence, pour l'instant. Mais, dans un an, il aura à nouveau l'occasion de dire ce qu'il pense dans les urnes, comme il l'a fait le 29 mai 2005 lors du référendum sur la "constitution européenne".
Et soyez -en sûrs, à cette occasion, le peuple ne se contentera pas de belles paroles, comme il l'a une fois de plus montré récemment , en obligeant le gouvernement à retirer le CPE, après avoir affiché sa détermination et son soutien sans faille au combat des organisations syndicales étudiantes et salariées. Il ne se déplacera aux urnes que s'il est convaincu que ses attentes seront enfin prises en compte.
A gauche, seul un candidatqui, dès aujourd'hui, saurait remettre le social au coeur de son projet, pourra espérer porter ses espoirs.
Publié par André Baup Mairie-Albi