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15 juin 2006 4 15 /06 /juin /2006 09:54

Alors que Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe (groupe des 12 pays ayant l’euro pour monnaie) et Premier ministre du Luxembourg, estime que c’est à la France et aux Pays-Bas de se rapprocher des points de vue des partisans du « oui » au traité constitutionnel européen...

  • L'UMP et le PS redisent leur 'soutien' à la Constitution européenne et à la fin de la souveraineté pénale des États

Stupéfaction à Strasbourg après le double vote par les eurodéputés UMP et PS affirmant leur "soutien" à la Constitution européenne rejetée par la France et les Pays-Bas les 29 mai et 1er juin, ainsi qu'au récent arrêt de la Cour de Luxembourg qui a transféré à Bruxelles la compétence pénale des États.

En votant pour le rapport Leinen qui "réaffirme, d'une part, son engagement à parvenir, sans retard excessif, à une formule constitutionnelle pour l'Union européenne et, d'autre part, son soutien au traité établissant une Constitution pour l'Europe", ces parlementaires ont gravement insulté le vote du peuple Français il y a un an.

En votant ensuite pour le rapport Gargani, les mêmes se disent heureux de ce que les États-membres dont la France aient été condamnés par la Cour qui leur retire leur souveraineté pénale, comme le prévoyait... le projet constitutionnel !

Voir ci-dessous l'article du Monde

A Bruxelles, les Vingt-Cinq mettent la France face à ses responsabilités

LE MONDE | 15.06.06 | 16h35  •  Mis à jour le 15.06.06 | 16h35

BRUXELLES, STRASBOURG BUREAU EUROPÉEN


omme le premier ministre du Luxembourg, Jean-Claude Juncker, le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel a souligné, avant la réunion, jeudi 15 et vendredi 16 juin à Bruxelles, du Conseil européen, la responsabilité particulière qui incomberait à la France, après ses élections de 2007, dans la renégociation du traité constitutionnel qu'elle a rejeté en 2005.

 

Dans un entretien publié par le Financial Times, le chancelier, qui préside actuellement les travaux de l'Union européenne (UE), estime que Paris, qui assurera la présidence de l'UE fin 2008, jouera un rôle pivot pour décider de combien le paquet final sera proche de la Constitution d'origine, ratifiée à se stade par 15 pays.

M. Schüssel reprend ainsi à son compte le calendrier évoqué par le président Chirac et la chancelière allemande Angela Merkel, le 6 juin à Rheinsberg, qui prévoit qu'au terme de la période de réflexion en cours, les négociations reprendraient sous la présidence allemande, début 2007 pour se clore fin 2008, avant les élections européennes de 2009. En attendant, le Conseil devrait délivrer, vendredi, un triple message : l'Europe écoute, l'Europe travaille, l'Europe prépare l'avenir.

Les chefs d'Etat et de gouvernement veulent montrer qu'en dépit de la crise institutionnelle, l'UE continue d'agir dans de nombreux domaines, en particulier dans ceux de la justice et de la sécurité, de l'énergie, de la politique étrangère. À Strasbourg, où le Parlement européen est en session, le président de la Commission, José Manuel Barroso en a appelé à son tour, mercredi, à promouvoir "l'Europe des projets" en attendant le moment de "relancer le processus de constitution européenne".

Les eurodéputés ont réaffirmé leur soutien largement majoritaire au projet de Constitution en son état actuel. Ils ont rejeté, à une majorité écrasante, un amendement qui invitait le Conseil à "reconnaître que la Constitution de 2004 ne peut entrer en vigueur sans modification".

Ils ont réaffirmé leur opposition "à la mise en oeuvre, fragmentée, de l'accord constitutionnel global", et invité le Conseil à faire "pour le second semestre de 2007 au plus tard, une proposition claire sur la marche à suivre en ce qui concerne le traité".

 

Thomas Ferenczi et Rafaële Rivais

Article paru dans l'édition du 16.06.06

Publié par André Baup Mairie Albi

 

 

 

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