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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 23:05

 

 

« François BAYROU  :

Paradoxes et contradictions de la Démocratie Chrétienne »  

par Jean-Luc Pujo.(MRC)

 

Le 27 février 2007.

 

François BAYROU est homme sympathique. Il est honnête. Il est constant.

Dans le paysage politique français actuel, ces quelques vertus valent consécration.

Et l’homme qui les porte mérite pour cela respect.

Cependant, François BAYROU tente aujourd’hui un marivaudage, certes non dénué de talent, qui se révèle pour le moins osé pour ne pas dire déplacé.

Ce « pas de deux » avec l’opinion, acquise  à la critique toute naturelle des excès du libéralisme, doit nous interroger.

Comment peut-on dénoncer le libéralisme outrancier et participer au soutien quasi-constant d’une majorité parlementaire qui lui est dévouée ?

Comment affirmer la nécessité d’un modèle équilibré et soutenir – encourager encore aujourd’hui - un texte constitutionnel européen attaché au triomphe du « tout marché » ?

Il y a là des contradictions essentielles – certes habituelles de la démocratie chrétienne – dont on devine les limites comme les dangers nombreux.

Il ne suffit pas, en effet, de proclamer l’Homme comme priorité.

Faut-il encore refuser d’échafauder une société de la concurrence effrénée, de servir de porteur d’eau aux libéraux les plus acharnés.

Véritable béquille humaniste d’une droite déshumanisée, François BAYROU tente une démarche qui ne peut que choquer !

Est-elle consciente ou bien désespérée ?

François BAYROU est homme sympathique, mais il est avant tout un homme qui a su renoncer.

Et si ses rodomontades  contre des médias manipulés sentent bon la liberté, une fois le maintien de son groupe parlementaire assuré, ces bravades apparaîtront comme de simples colifichets.

Tout dans ces actes - depuis les vingt dernières années – peut en témoigner : François BAYROU a toujours assuré le triomphe de la droite libérale, qui se contente alors d’avancer masquée.

Pire, François BAYROU annonce une Europe des régions fédérées, la fin de la France et de son unité.

Comme résistance à la puissance du Marché, à ses multiples relais, on fait mieux y compris au fin fond de nos belles Pyrénées.

Le subterfuge est bien grossier, mais certains – honnêtes français à la recherche d’une justice sociale à refonder - peuvent être abusés.

Comment dès lors ne pas dénoncer ce piège éhonté, typique d’un courant de pensée que François BAYROU s’honore d’incarner ?

Jean-Luc Pujo

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 
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commentaires

R
François Bayrou dissout la liberté du parlement <br />  <br /> Le candidat UDF a été Interrogé hier par Gilles  Leclère sur France 2 (émission "A vous de juger").<br /> A la question "si vous êtes élu, avec qui allez  vous négocier pour constituer un gouvernement  d'union nationale ?",  François Bayrou a répondu textuellement ce qui suit :<br /> "Il ne faut pas oublier que trois semaines après l'élection du président, il y a des élections législatives. On n'imagine pas un candidat aux législatives se présenter "contre" celui que le peuple a choisi. Il ne serait pas suivi par les électeurs."<br /> Cette conception du rôle de l'assemblée nationale est la version la plus achévée du "parlement godillot", que même de Gaulle n'aurait jamais osé proposer.<br /> Ceci va bien sûr à l'encontre du régime parlementaire qui est la norme en Europe, et que nous défendons depuis longtemps, mais elle contredit aussi, et de façon flagrante, la prétention de François Bayrou d'instaurer un régime présidentiel en France, car dans un vrai régime présidentiel (type USA) le parlement n'est jamais aux ordres de l'exécutif, et vice-versa.<br /> Et pour parachever la contradiction,  elle fait "ardente obligation" à François Bayrou, en cas de défaite le 22 avril ou le 6 mai prochain, de ne se présenter aux législatives du 10 juin qu' avec le projet  de servir Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal  (ou Jean Marie Le Pen, ou Olivier Besancenot, etc... ).
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