16 mars 2007
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Chers Camarades,
Après Anna Marly l’an dernier, puis l’abbé Pierre il y a deux mois, les grands Résistants nous quittent un à un. J’avais eu l’occasion et le privilège de rencontrer brièvement Lucie Aubrac au cours d’un déjeuner en compagnie de Jean-Pierre Chevènement, lors de la campagne électorale de 2002. Lucie Aubrac l’avait rejoint parce qu’il incarnait, à ses yeux, la fidélité à ce qui mérite d’être défendu : la nation et sa mémoire, la liberté de penser et le refus des idéologies qui, à un degré ou à un autre, avilissent l’être humain ou en font un objet.
Après Anna Marly l’an dernier, puis l’abbé Pierre il y a deux mois, les grands Résistants nous quittent un à un. J’avais eu l’occasion et le privilège de rencontrer brièvement Lucie Aubrac au cours d’un déjeuner en compagnie de Jean-Pierre Chevènement, lors de la campagne électorale de 2002. Lucie Aubrac l’avait rejoint parce qu’il incarnait, à ses yeux, la fidélité à ce qui mérite d’être défendu : la nation et sa mémoire, la liberté de penser et le refus des idéologies qui, à un degré ou à un autre, avilissent l’être humain ou en font un objet.
Aujourd’hui, alors que résister est toujours un impératif, même si d’autres formes d’aliénation que le nazisme pèsent sur l’humanité, il ne suffit pas, pour honorer ceux à qui nous devons la liberté – eux, si simples, si fragiles et si grands dan s leur héroïsme quotidien ! -- de les commémorer le temps d’un hommage officiel. Il nous appartient, à notre manière, de suivre leurs pas et de les faire vivre au fond de chacun d’entre nous.
Alors, la flamme de la Résistance qui, selon De Gaulle « ne peut pas, ne doit pas s’éteindre » continuera à briller.
Gérard Teulière
MRC tarn / Fédération Nationale de la Mémoire Vive de la Résistance
publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr