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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 13:34

Himalaya : ça ne fond pas !......

Les bidonnages des “experts” jettent un froid sur Copenhague

Publié le 22 janvier 2010 à 11h04 142 réactionsImprimer

Himalaya : va encore falloir monter le chauffage !

Himalaya : va encore falloir monter le chauffage !

Pauvre GIEC : pris dans la tourmente du refroidissement actuel, le consortium international des scientifiques réchauffistes doit faire face à un nouvel épisode créé par ses affirmations infondées. Le “climategate” avait révélé les petits arrangements entre collègues sérieux qui, conscients de leurs responsabilités, s’arrangeaient entre amis pour sauver la défense de leur vision apocalyptique de l’avenir. Une nouvelle révélation pourrait se révéler autrement plus embarrassante pour la prétendue forteresse de la vérité scientifique. On découvre aujourd’hui que la fonte des glaciers, présentée comme certaine dans le quatrième rapport de 2007, n’est qu’une hypothèse et que, faute de preuve scientifique, elle repose sur le sentiment d’un chercheur interrogé lors d’une interview.

Voilà des années qu’on nous serine que la fonte des glaciers est le signe le plus marquant de la main de la nature qui, outragée par nos excès et notre production de CO2, les ferait disparaître, avec en prime une montée du niveau des mers de plusieurs mètres. En 2035, les glaciers de l’Himalaya auront complètement disparu, avertissait le quatrième rapport du GIEC. Désormais, la vengeance sera une boisson à boire froide.

De nombreux scientifiques ont remis en cause ces décrets péremptoires. En Angleterre, un tribunal a condamné le film d’Al Gore en raison d’affirmations comparables. Or, il apparaît que la disparition annoncée des glaciers de l’Himalaya n’est qu’une rumeur transformée en vérité scientifique grâce à un puissant bouche-à-oreille. Une personne, forcément sûre, l’a dit par téléphone à une autre personne, qui elle-même l’a redit à une autre, et ainsi, chemin faisant, le “résultat scientifique” s’est retrouvé inscrit dans le fameux rapport 2007 du GIEC, qui a créé une véritable panique et qu’on n’a eu de cesse de nous présenter comme du béton armé passé au crible intransigeant et implacable de la meilleure expertise scientifique du monde.

Il y a pire. Georg Kaser, un Allemand appartenant au groupe I du GIEC, affirme avoir tenté d’attirer l’attention de ses collègues du Groupe II sur le non-sens scientifique de leur conclusion. Sans le moindre effet. Il s’en est fallu de peu que l’on évacue tous les ours blancs menacés de disparition.

Examinons les explications de nos incorruptibles alarmistes. Stéphane Foucart du Monde parle d’une “bourde qui tient en une phrase, à la 493e des 976 pages que compte le deuxième volet”. Broutille. Dans le même esprit, le climatologue français Hervé Le Treut affirme : “Cette erreur doit être ramenée à sa juste mesure. D’abord, elle ne change rien au fond du problème.” Jean Jouzel, membre du GIEC, lâche aimablement ses chers collègues, notant que l’erreur a été commise par les auteurs du deuxième volet du rapport, “qui sont spécialistes d’enjeux régionaux, et pas des aspects purement scientifiques”. Ce sont pourtant ces enjeux régionaux qui, à juste titre, inquiètent les habitants de la planète et interpellent les dirigeants du monde.

La parade est simple : on minimise – “une phrase fausse sur des milliers, who cares ?” Cette réaction évoque celle d’Al Gore qui, après la décision de la justice anglaise, s’était félicité, observant que le tribunal n’avait recensé dans son film que neuf erreurs scientifiques sur “des milliers d’autres faits”. Pour lui, le jugement aurait confirmé le consensus scientifique selon lequel “le réchauffement climatique est réel et causé par les activités humaines”. Le problème, c’est que cette “poignée d’erreurs” a largement contribué à la panique planétaire.

On pourrait éventuellement souscrire à ces justifications si, de l’autre côté, toute erreur n’était pas immédiatement montée en épingle. Ainsi, lorsque le climato-sceptique Vincent Courtillot et ses collègues utilisent des données incomplètes dans un article, alors même que cette erreur ne bouleverse pas le fond de leur travail, ils sont accusés à grand bruit de manipulation et d’incompétence. Il est vrai qu’ils ne demandent pas à l’ensemble de l’humanité de changer ses habitudes sous peine d’apocalypse. Du reste, on ne les écoute guère alors que les prévisions “scientifiquement prouvées” du GIEC font frémir le monde entier, du villageois au président des Etats-Unis.

Il ne s’agit pas de polémiquer sur la fonte des certitudes “giecatiques”, mais d’en profiter pour réaffirmer que la climatologie n’est pas (encore) une science, que les lois qui gouvernent l’évolution du climat n’ont pas été découvertes, même si certains mécanismes nous sont connus ainsi qu’une partie de son passé. La science est amorale, elle n’est pas démocratique et ne se décide pas, ni à l’unanimité ni au consensus. Il est essentiel pour sa crédibilité de pas opérer d’amalgame entre ce qui a été prouvé et ce qui est perçu comme vrai par des scientifiques, qui rappelons le, sont des humains comme les autres. En conséquence, il est suicidaire de vouloir bouleverser l’organisation économique du monde au nom de ce qui n’est encore qu’une chimère, serait-elle celle d’éminents savants. Et peu importe qu’elle conforte nos “croyances de coupables”.

Cessons donc de présenter comme des certitudes l’expression de nos peurs et de notre incapacité de parvenir à une compréhension globale de l’évolution du monde. La science doit éclairer notre connaissance du monde, pas se substituer à la politique, d’abord parce que ce n’est pas son rôle, et surtout parce qu’elle en est incapable. Il n’est pas mauvais en soi de vouloir changer le monde, à condition de ne pas pratiquer pour y arriver la manipulation des esprits et la dissimulation des données.

 

 

L A REPONSE DE MARIE-FRANCE DE TRUCHIS (LES VERTS)

 

 

 

Il existe en France des petits malins qui croient encore pouvoir se faufiler dans la vie sans avoir à changer quoi que ce soit dans leurs habitudes. Ainsi, pour eux, l’évolution du climat, cela n’existe pas. Et surtout, qu’on ne touche pas  à notre mode de vie .

Le mea culpa des scientifiques du GIEC *qui reconnaissent des erreurs de mesures, parues y compris dans des revues scientifiques, tombe à point  pour leur permettre de reprendre la parole : vous voyez bien que l’on n’est sûr de rien, pas même dans le exposés  des scientifiques, ni dans le discours des journalistes et encore moins dans les propos des  militants.

 

Je connaissais les « climato sceptiques », et je croyais qu’il s’agissait d’une espèce en voie de disparition. Par contre, je n’avais pas encore connaissance du terme  de « réchauffistes ».

 

Eh ! bien réchauffiste je suis et je m’en explique.

A propos de la fonte des glaciers :

Si des mesures de fonte des glaciers de l’Himalaya ont pu être entachées d’erreurs  et majorées pour des raisons de défaillance de la technique dans ces montagnes de l’extrême, le message fondamental reste pourtant le même : les glaciers fondent et leur fusion s’est fortement accélérée depuis   trente ans.

Pour qui a survolé le Kilimandjaro en 1960, en 1990, et qui regarde les photos d’aujourd’hui, il est impossible de nier la réalité.

Les voyages d’observation vers le Pôle Nord ont laissé pantois les visiteurs scientifiques tant la banquise a reculé dans la dernière décennie. D’ailleurs, l’ouverture, toute proche désormais,   d’une nouvelle voie maritime à proximité du Pôle Nord vient confirmer objectivement  la réalité de la fonte des glaces polaires. Et ce sera tant pis pour les ours.

Tout près de nous cette fois, nous voyons  remonter les glaciers dans les montagnes qui nous sont familières : les Alpes et les Pyrénées. Heureusement que certains s’en préoccupent de façon à  prévoir dès maintenant une alternative à l’approvisionnement en eau des populations    des villes et des départements concernés, lorsque les glaciers auront fini de fondre, ou presque.  On ne peut indéfiniment fermer les yeux .

 

Alors, faut-il dire que ce sont les « réchauffistes » qui ont raison ? Oui, pour une part, mais ce n’est pas si simple.

Oui, parce qu’on ne peut nier la fonte de la banquise et des glaciers. Mais cela ne suffit pas pour parler de changement climatique. D’ailleurs il vaudrait mieux parler de dérèglement climatique : plus chaud l’été, mais il peut être plus froid l’hiver, et aussi plus violent lors des tempêtes et des moussons. Nous y sommes peut-être déjà.

 

Arrivés à ce stade, une  question se pose à tous : qui ? ou qu’est ce qui est à l’origine de cette évolution du climat?

La première réponse est que  notre Planète en a vu bien d’autres depuis des millions d’années.

Il est vrai que la Terre est soumise à tout ce qui se passe dans l’espace -  que nous ne connaissons pas encore, ou si peu – en commençant par l’activité de notre proche voisin le soleil. L’évolution climatique n’est peut-être qu’un épisode naturel comme notre Planète  en a vu plus d’un depuis qu’elle tourne.  Il fut un temps où les côtes du Groenland étaient vertes, et certains déserts cultivés et habités.

 

* « Difficile mesure du recul des glaces » Stéphane FOUCART Le Monde  23 janvier 2010

« Les rapports du GIEC sont-ils entièrement fiables ? »J-P YPERSELE La Croix du 26 janvier 2010

Ce serait alors faire un mauvais et faux procès à l’Humanité que de la rendre responsable des actuels dérèglements climatiques.

 

Et voilà une pierre d’ achoppement de plus pour diviser « Climato sceptiques » et « Réchauffistes » au moment d’aborder les conduites à tenir.

Pour les premiers seuls comptent les phénomènes naturels : la terre est dans une période de réchauffement et nous n’y pouvons rien.

Les autres constatent en plus des concordances troublantes,  que le Club de Rome et le Massachusetts Institute of Technology avaient commencé à mettre en évidence dès les années 1970, devant une opinion majoritairement incrédule, car on a souvent tort d’avoir raison trop tôt.

En effet, depuis le début de l’industrialisation, à la fin du 18° siècle, toutes les courbes se sont affolées : démographie, développement des industries en tous genres,  de l’exploitation des énergies fossiles et des matières premières, accroissement des déchets, incroyable développement des transports, augmentation des gaz à effets de serre rejetés dans l’atmosphère…. Dans les mêmes décennies, la courbe de température sur la terre a suivi exactement le même type de progression.

Pour les « Réchauffistes », il est impossible de fermer les yeux sur ces observations et sur les données statistiques. Les hommes sont responsables, au moins pour une part, du réchauffement de l’atmosphère et de l’évolution du climat. Et on trouve au premier rang les Américains du Nord et les Européens de l’Ouest. Ils seront suivis, nul ne peut en douter, par les habitants des pays émergents.

 

Nouvelles questions : Faut-il accepter cette responsabilité ? et que peut-on faire ? La réponse ne peut plus attendre et nous avons intérêt à répondre avec des propositions concrètes.

Oui, il y a une part de responsabilité des hommes, et particulièrement des occidentaux dans les dérèglements climatiques actuels.

Alors, faisons tout ce que nous pouvons, au niveau personnel, comme au niveau des Etats, pour ne pas en rajouter. Des conduites sont adoptées peu à peu et entrent dans les moeurs : construisons mieux pour chauffer moins, adaptons les transports pour diminuer les gaz d’échappement, mettons au point des moteurs moins polluants et des filtres sur les cheminées de nos usines même si cela coûte fort cher ( la Verrerie Ouvrière d’Albi  l’a bien fait),  autant que possible consommons localement pour limiter les transports de fruits et légumes par avion cargo. Il est invraisemblable de voir sur nos étals des pommes de terre nouvelles, et autres cultures irriguées   qui arrivent d’Israël : cessons de boire ici l’eau du Jourdain si nécessaire là-bas pour tant de populations.

De nouvelles conduites s’imposent à l’échelon de la Planète mais commençons chez nous sans tarder.

 

Est-ce que cela servira à quelque chose ? Peut-être plus qu’on ne l’imagine. En tout cas c’est un pari à faire pour nous déjà, et pour les générations qui viennent.

Nous n’avons qu’une Planète et pas d’atmosphère de rechange.

Et même si le sommet de Copenhague est bien loin d’avoir répondu aux attentes, il reste cependant qu’il a été le sommet rassembleur de pratiquement toutes les nations. Cela ne s’était jamais vu. Cela n’aurait pu se faire si les hommes s’étaient contentés de dire : les glaces ne fondent pas, le climat on n’y peut rien, continuons à vivre chacun pour soi, sans se préoccuper du futur ni des autres pays qui récupèrent nos gaz à effet de serre.

Regardons tranquillement monter le mercure et la vitesse des vents.

 

 

Marie-France de TRUCHIS

ALBI le  27 janvier 2010

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