12 janvier 2011
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Dépêche AFP, mercredi 12 janvier 2011, 11h29.
Jean-Pierre Chevènement a apporté son soutien à Eric Zemmour, jugé pour provocation à la haine raciale, dans un courrier au tribunal où il affirme que plus de la moitié des infractions sont "imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine".
"Sans doute M. Zemmour a-t-il, dans le feu de la discussion, utilisé une formulation excessivement brutale mais il n'a hélas, pas dit une chose matériellement inexacte", explique l'ancien ministre de l'Intérieur et sénateur MRC du Territoire de Belfort dans un courrier en date du 3 janvier adressé à la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris [en pièce jointe en fin de billet], où a débuté mardi le procès d'Eric Zemmour.
Le journaliste a été cité en justice pour diffamation et provocation à la haine raciale par SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l'UEJF et J'accuse.
Les cinq associations ciblent des propos tenus le 6 mars 2010 sur Canal+ et France Ô par M. Zemmour, selon lequel "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".
"Il suffit, comme j'ai eu l'occasion de le faire, de consulter les listings de la Direction centrale de la Sécurité publique du ministère de l'Intérieur, pour constater que plus de 50% des infractions constatées sont imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine", souligne Jean-Pierre Chevènement.
"Sans doute M. Zemmour a-t-il, dans le feu de la discussion, utilisé une formulation excessivement brutale mais il n'a hélas, pas dit une chose matériellement inexacte", explique l'ancien ministre de l'Intérieur et sénateur MRC du Territoire de Belfort dans un courrier en date du 3 janvier adressé à la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris [en pièce jointe en fin de billet], où a débuté mardi le procès d'Eric Zemmour.
Le journaliste a été cité en justice pour diffamation et provocation à la haine raciale par SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l'UEJF et J'accuse.
Les cinq associations ciblent des propos tenus le 6 mars 2010 sur Canal+ et France Ô par M. Zemmour, selon lequel "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".
"Il suffit, comme j'ai eu l'occasion de le faire, de consulter les listings de la Direction centrale de la Sécurité publique du ministère de l'Intérieur, pour constater que plus de 50% des infractions constatées sont imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine", souligne Jean-Pierre Chevènement.
Proces Zemmour - lettre Jean-Pierre Chevenement.pdf (166.48 Ko)